NBA – Basket USA fait le point sur la cuvée 2021 des rookies avec deux joueurs à très fort potentiel qui semblent se détacher.
Après la course au MVP, menée par Stephen Curry et Kevin Durant, et nos « Power Rankings » où les Warriors et les Suns se partagent la première place, gros plan sur les meilleurs rookies de ce premier quart de saison. On a beaucoup vanté la qualité de cette cuvée 2021 et effectivement, il y a de la star en puissance, notamment à l’Est. Pour l’instant, seuls huit joueurs dépassent les 10 points de moyenne, mais il y a du potentiel.
Respectivement choisis en 3e et 4e positions, l’intérieur des Cavaliers et l’ailier des
Raptors sont de loin les
meilleurs rookies de ce début de saison. À Cleveland et à Toronto, on doit se frotter les mains d’avoir choisi
des joueurs « NBA Ready », complets et capables de se comporter, dans quelques années, comme des « franchise
player ». Evan Mobley est sans doute le plus impressionnant par sa justesse, et son influence
en défense. On
évoque souvent Chris Bosh comme point de comparaison, mais il semble même en avance sur le Bosh des débuts. Un
vrai régal à regarder, et les Cavaliers peuvent aligner un étonnant cinq « tall ball » qui fait des dégâts.
À Toronto, on pensait que Scottie Barnes allait marcher sur les pieds de Pascal Siakam et
finalement, leur duo
semble complémentaire au regard des derniers matches. Aucun des deux n’est fiable à 3-points, mais leurs
qualités athlétiques, en attaque comme en défense, et leur volume de jeu devraient en faire l’un des très bons
duos d’ailiers de la NBA. À titre personnel, Barnes est le meilleur marqueur de cette cuvée avec plus de 15
points de moyenne, et à chaque match, le coach adverse n’a que des compliments à faire sur lui. Toronto tient
une vraie pépite.
Elu meilleur rookie de la conférence Ouest pour ce début de saison, Josh Giddey
a rassuré tout le monde par sa
créativité et son volume de jeu. Il n’est pas le plus rapide, ni le plus athlétique, mais à l’instar d’un Luka
Doncic, sa vision de jeu est incroyable, et il surprend même ses coéquipiers par ses passes lasers. Le piètre
bilan du Thunder l’empêchera sans doute de se mêler à la course au trophée en fin d’année.
Plus classique dans son jeu,Chris Duarte confirme qu’il y a de belles pioches à faire parmi les
joueurs qui
vont au bout de leur cursus universitaire. Titulaire ou 6e homme, il est très apprécié de Rick Carlisle, mais
aussi de LeBron James et de Kevin Durant. Peut-être le joueur le plus « NBA Ready » de cette cuvée.
Co-MVP de la Summer League, Davion Mitchell parvient à tirer son épingle du jeu dans une
équipe des Kings qui
penche sérieusement sur l’arrière. On a découvert qu’il n’était pas uniquement qu’un très bon défenseur,
puisqu’il peut aussi faire mouche de loin. Moins en vue depuis la prise de pouvoir d’Alvin Gentry,
La vraie surprise de ce premier quart de saison, c’est peut-être Franz Wagner. C’est le joueur
le plus utilisé
du Magic, et il profite des blessures pour gagner sa place. C’est un ailier polyvalent, capable de créer en tête
de raquette. Moins shooteur et unidimensionnel qu’on l’imaginait.
Cade Cunningham monte en puissance, mais sur l’ensemble de ses six premières semaines, on reste sur sa faim. On
pensait qu’il était de la trempe d’un Luka Doncic ou d’un Penny Hardaway, et pour l’instant, il n’a pas
réellement d’emprise sur le jeu de son équipe. En revanche, c’est vraiment un arrière complet, qui peut peser
dans tous les secteurs du jeu et qui n’a pas froid aux yeux dans les instants décisifs. Mais il doit trouver des
points forts sur lesquels s’appuyer de façon constante pour peser à chaque rencontre.
Du côté Houston, Jalen Green a bien du mal à régler la mire… Actuellement blessé, il ne participe pas à la belle
série de son équipe, et sans doute que cette période lui permettra de mieux observer le jeu. Clairement,
l’ancien joueur de G-League a tout pour briller, et s’il est moins costaud qu’Anthony Edwards, il en a le
potentiel offensif. Mais sa sélection de tirs est douteuse, et il doit sérieusement se mettre à défendre.
Enfin, un mot sur Jalen Suggs , lui aussi blessé depuis peu. Leader de Gonzaga, on pensait qu’il prendrait les
rênes du Magic, et finalement, il a beaucoup de mal à trouver sa place. Son côté « energizer » est intact mais
il a du mal à se positionner aux côtés de Cole Anthony.