Le Gōjū Ryū (剛柔流, de gō, « force », jū, « souplesse » et ryū, « école » ou « style ») est une forme de karaté.
Ce style est, avec le Shōrin Ryu et le Uechi Ryu, un des trois styles majeurs de cet art martial okinawaïen.
Il a été initié par le maître Kanryo Higashionna (ou Higaonna, 1853-1915).
Le Gōjū Ryu est issu de concepts du combat tirés :
Du Naha-te, une des pratiques du tō-de (Naha-te est l'appellation du style propre à la ville de Naha, Okinawa), par opposition au Shuri-te, style de la ville voisine de Shuri.
Tō-de signifie en okinawaïen : « la main de Chine » (la ville de Shuri est devenue un quartier de l'actuelle Naha).
Le Shuri-te est devenu Shōrin Ryu (prononciation okinawaïenne de Shaolin), en référence à ses origines ;
et du kempo chinois (que Kanryo Higashionna étudia en Chine 15 ans avec le maître Waishinzan).
Une pratique connue aussi au Japon sous le nom de Ryuko Ryu.
Ce fut néanmoins Chōjun Miyagi qui donna au style ses lettres de noblesse et en trouva le nom.
Les 8 préceptes de l’art du combat
a) l’esprit de l’homme est semblable à l’univers
b) le sang circule comme se meuvent la lune et le soleil
c) essentiels sont l’inspiration et l’expiration en force (Gô) et en souplesse (Jû)
d) le corps suit le temps et s’adapte aux changements
e) dès que les membres rencontrent le vide, ils se placent selon une technique juste
f) le centre de gravité avance, recule et les adversaires s’éloignent, se rencontrent
g) les yeux doivent voir dans les quatre sens
h) les oreilles doivent entendre dans les huit directions
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