Jumet d'hier et d'aujourd'hui

L'Histoire de Jumet et de ses quartiers

Le symbole de Jumet

Quelques édifices religieux

Chapelle Notre-Dame de Heigne

Notre Dame de Heigne

La chapelle Notre-Dame de Heigne est un édifice religieux classé de style roman datant du XIIe siècle, ayant subi des transformations aux XVIIe et XVIIIe siècles. C'était un lieu de pèlerinage relativement important dépendant du prieuré de Heigne, fondé en 1231 et situé à Jumet, prieuré dépendant de l'abbaye de Lobbes.

Chapelle Notre-Dame des Affligés

Notre Dame des Affligés

La chapelle Notre-Dame des Affligés de Jumet, classée en 1980, est un lieu de pèlerinage connu depuis le XVIe siècle. La chapelle actuelle fut construite en 1677 et agrandie en 1707.

Église Saint-Sulpice

Saint-Sulpice

L'église Saint-Sulpice de Jumet a des origines très anciennes. Les traces matérielles les plus anciennes d'un édifice religieux à cet endroit datent du Xe siècle. Trois églises précédant la construction actuelle sont identifiées lors de fouilles effectuées en 1967. De style classique, le bâtiment actuel est érigé entre 1750 et 1753 par un architecte anonyme. L'église de brique et pierre calcaire est très homogène. Elle est classée depuis 1949 au patrimoine culture.

Église de l'Immaculée Conception

Immaculée Conception

« ...l'église de Gohyssart à Jumet, intéressant témoignage de l'art religieux du XIXe siècle 57 », est une église de style néo-roman (1863-1866), consacrée le 16 octobre 1876, édifiée d'après les plans de l'architecte tournaisien Justin Bruyenne (1811-1896) « Dans l'effervescence exaltée d'une région en pleine révolution industrielle et en proie à une transformation sociale profonde et irréversible58 ... », près du chemin où est passé le ballon "L'Entreprenant", en 1794, et où circule le charroi transportant la production houillère de la fosse Saint Louis (rue du Pont Bergerand) et de la Fosse du Ballon (ou fosse Cense) voisine vers le pavé Puissant (rue Puissant) et la chaussée de Bruxelles. Elle est proche aussi de la fosse Amercœur dite Fosse Notre-Dame-au-Bois dont le potentiel de la production nécessite l'importation d'une main-d'œuvre très importante que l'Église catholique veut garder dans son giron.

La tour coiffée d'une flèche octogonale n'est achevée qu'en 1871. Dressée sur le site élevé qui est le dernier contrefort - à l'altitude de 160 m - de la partie méridionale du plateau brabançon, elle est surmontée d'une croix dont le centre à 230 mètres d'altitude est un point géodésique confirmé par l'Institut géographique national, par courrier daté du 13 mars 1992. Dans l'audit architectural commandé par la ville de Charleroi dès 1996 sur les 51 lieux de culte répartis sur son territoire, l'église de l'Immaculée Conception de Jumet-Gohyssart est la seule à obtenir une cote maximale quant à l'appréciation de son impact visuel, que ce dernier soit lié au caractère monumental de l'édifice, à la perception de ce dernier à partir de points de vue majeurs (skyline), du réseau autoroutier, de la grande voirie proche ou à partir du centre vital du quartier.

Six cloches, fondues par Causard de Tellin et offertes par le curé Bivort et ses frères, sont montées au clocher le 1er mars 1874. Les cinq plus lourdes sont enlevées par les Allemands entre les 10 et 15 novembre 1943; cinq nouvelles cloches, identiques en poids aux premières et fondues par G.Slegers de Tellin, sont montées au clocher en 195059,60.

Mobilier : les quatre confessionnaux ont été fabriqués par Gabriel Évrard de Roux. Le Chemin de Croix (vers 1910) provient de l'atelier gantois du sculpteur nl:Aloïs De Beule. Les vitraux (vers 1910) proviennent de l'atelier du verrier gantois Gustave Ladon

Notre Dame au Bois

Notre Dame au Bois

Chapelle de style baroque tardif construite une première fois en 1757 pour commémorer des événements miraculeux, démontée et reconstruite en retrait de la route par Clément Bivort en 1855. La chapelle est un lieu de pèlerinage

Construit en brique et pierre calcaire sur un plan rectangulaire, l'édifice, monté sur un petit soubassement appareillé et cantonné de pilastres de briques, se termine par un chevet semi-circulaire aveugle. En façade, entre deux harpes d'angle, porte à encadrement calcaire à crossettes surmontée d'un entablement à fronton semi-circulaire portant le chronogramme « Vierge Marie/Danc Ce boIs/eXaVCe/nos VoeVX » (1741).

Large cordon larmier se prolongeant latéralement en corniche. Pignon en forme de fronton en plein cintre bordé de pierre et flanqué de volutes. Deux registres séparés par un cordon, comportant l'un, un second chronogramme « Mère De grâCe InfInIe/reCeVez/toVs nos VoeVX » (1733), l'autre, une niche en plein cintre à encadrement calcaire.

Dans les faces latérales, une grande fenêtre à encadrement calcaire avec arc en anse de panier à lourds claveaux et montants harpés. Corniche de pierre en cavet. Toiture d'ardoises en carène, sommée à l'avant d'un clocheton à petit toit en bulbe.